François Hollande passe son orale au sujet de sa première année
Le Président François Hollande est resté bien plus longtemps que prévu lors de la Conférence de Presse, conscient que les actualités autour de la recession, de l’Europe, de Cahuzac, ou encore du PSG, devaient être traitées et défendues devant les Français.
François Hollande n’a éludé aucune question et a défendu son bilan, le ramenant toujours au premier plan face aux critiques venues de tous les horizons que ce soit de l’opposition ou de son propre clan !
François Hollande et la France
C’est d’abord sur la France que plusieurs sujets important ont été mis en avant avec notamment la Recession qui est maintenant officielle, et la réponse du Président a été claire, parlant d’une action pour « faire bouger les lignes », et du fait qu’il avait hérité d’un passif de ses prédécesseurs qui n’avaient pas fait « des choix courageux sur la compétitivité » ou le « sérieux budgétaire ».
Côté chômage, qui a a atteint un record historique, François Hollande a déclaré que tout devait être mis en place pour le faire reculer, d’ici la fin de l’année, qui a demandé l’élargissement des emplois d’avenir au secteur privé, ainsi que le contrat de génération à la création d’entreprises.
Pour cela, il a mis en avant une stimulation de l’investissement à travers la réforme de l’assurance-vie, et la révision de l’imposition des plus values immobilières pour réorienter l’Epargne des Français vers « l’investissement productif »…
On notera sa réaction sur le fiasco après la cérémonie pour le PSG, et sur le fait qu’il a déclaré que les violences avaient été selon lui « une aggression contre l’image de la France » !
Concernant Cahuzac, il a estimé que l’ancien Ministre « ne devrait plus se présenter à quelqu’élection que ce soit » !
Critiqué par son clan sur l’Europe
Le Président est aussi critiqué du côté de ses alliés concernant la gestion avec Angela Merkel de l’Europe, mais François Hollande à jugé le moteur Franco-Allemand « indispensable » pour sortir la communauté Européenne de sa « langueur ».
Il a annoncé pour l’occasion le lancement d’une « initiative » en quatre points portant sur le gouvernement économique de l’Union, de la jeunesse et de l’énergie, ainsi que de l’intégration européenne.
Il a insisté sur le fait qu’il était le décideur, et qu’une seule ligne politique était en vigueur… la sienne, même s’il l’a dit lui même, ne pas vouloir se substituer au Gouvernement, au Parlement ou aux partenaires sociaux !