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Coronavirus : La première App utilisant l’API Google/Apple est sortie

Last Updated: 27 mai 2020By

SwissCovid est la première application utilisant la technologie fournit par le travail collaboratif entre Google et Apple. Elle a pour but de retracer les « cas contacts » avec les personnes qui seraient atteintes du COVID-19, le désormais célèbre Coronavirus. La BBC ce 26 mai remarque que les droits des uns et des autres dans les différents pays voulant utiliser la technologie en question fait débat.

La première APP qui intègre l’API (un outil logiciel permettant l’accès à des fonctionnalités sur les systèmes d’exploitation Android ou iOS) développée par les géants Apple et Google est donc officiellement opérationnelle ! Elle s’appelle SwissCovid, et elle a été créée par l’institut EPFL de Lausanne, dans le canton francophone de Vaud en Suisse.

Selon la BBC, les membres de l’armée Suisse, mais aussi les fonctionnaires, et les employés des hôpitaux peuvent déjà l’installer. Mais on le précise l’application n’est pas encore disponible pour tout le monde. Ainsi, le traçage des « cas contacts » peut commencer, et le stockage des données en question… aussi.

SwissCovid : Comment fonctionne cette application ?

Pour relever qui a été en contact avec qui, il faut bien évidemment un téléphone portable, ou plus précisément un smartphone. L’application va utiliser la fonction Bluetooth de celui-ci afin de relever les téléphones aux alentours, et ainsi établir la « contamination » possible entre les deux propriétaires.

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Des restrictions ont été implémentées par les deux géants dans leur API afin de ne pas « trop » aller à l’encontre de la protection de la vie privée. On sait par exemple que Google et Apple ont interdits aux développeursde collecter les données de localisation des utilisateurs notamment.

Mais tout ne devrait pas être parfait puisqu’entre les deux OS il n’est pas dit qu’il y aura 100% de « couplage » entre certains iPhones et certains smartphones sous Android…

Api Google/Apple : Un traçage qui fait débat

Si la Suisse trouve que les deux géants américains font preuve de frilosité et sont trop normatifs, ce n’est pas le cas de tout le monde et, plusieurs gouvernement ont demandé certains ajustements. Ainsi des ministres Allemands, Français et Italiens n’ont pas hésité à monter au créneau.

« L’utilisation des technologies numériques doit être conçue de manière à ce que nous, en tant que gouvernements démocratiquement élus, l’évaluions et la jugions acceptable pour nos concitoyens et conformément à nos valeurs européennes »

Difficile donc de savoir comment les autres pays vont autoriser l’utilisation de ces applications qui devraient bientôt être disponibles dans plus de 22 pays. La Suisse quand à elle devra délibérer sur l’ouverture ou non au grand public dans le courant du mois de juin.

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